Il y a quelques semaines, des bancs publics ont été installés. Les tous premiers bancs publics de la région, c’est excitant!
Étonnamment, aucun n’a été placé sur le bord de la baie, tous donnent sur la maison d’à coté. Le concept « flâner et regarder la vue » n’a pas été complètement assimilé, mais le principal est là!
Malheureusement, les amoureux du coin ne peuvent pas se permettre de se bécoter sur les bancs publics : la coutume n’a pas encore été implantée, ça jaserai au village.
Catherine Aboumrad
6 commentaires:
C'est littéraire,
C'est visuel,
C'est poétique,
Il ne manque que la musique!
Les amoureux qui se bécottent sur les bancs publics se fichent des regards obliques des passants.
Ce n'est pas moi qui le dit c'est Brassens.
Je suis content pour les amoureux de Inukjuak, ils ont maintenant leurs bancs. Ils ont même toute une photographe.
Salutations
Ce qu’il faut comprendre, c’est que « les passants » n’existent pas ici. Les personnes qui marchent dans la rue, c’est nécessairement un cousin, un voisin, l’oncle du voisin, la nouvelle infirmière, le directeur de l’école, et parfois (mais pas souvent) c’est la fille bizarre que personne sait vraiment ce qu’elle fait là, qui a toujours avec elle son truc (trépied) et son cossin (caméra photo moyen format).
L’anonymat n’existe pas dans un village isolé.
Catherine,
Il faut dire à tes visiteurs du site de clicker sur la photo pour l'agrandir. Le format du départ ne rend pas du tout justice à ton art et à ton travail.
Salutations
Le banc dans toute sa majesté artistique,bouleversera les moeurs. C.Q.F.D.
Boaf, à la quantité de toundra qu'il y a autour, c'est pas comme s'ils allaient avoir de la difficulté à se cacher pour faire des trucs, disons... qui relèvent du cours de biologie pratique?
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